Thé vert Kamairicha
🍃 Le thé vert kamairicha : l'autre thé vert du Japon
Petit retour historique
Le kamairicha est introduit au Japon au XVe siècle par l'intermédiaire de marchand chinois avec une première mention en 1440 dans la région de Saga sur l'île de Kyûshû. Connu pendant toute l'époque Edo comme du thé à la chinoise tôcha, le kamairicha va être supplanté par les thés verts cuits à la vapeur de type sencha à partir de la fin du XVIIIe siècle. Aujourd'hui, la production de kamairicha ne représente plus qu'un peu plus de 200 tonnes par an essentiellement
Préparation du kamairicha
Côté usage, le kamairicha se consomme traditionnellement avec une eau à 80°, comme chaque thé vert japonais les paramètres sont amenés à changer selon le terroir, le cultivar et même vos envies, et que les recommandations ci-dessous bien que classiques peuvent ne pas être les plus adaptés à votre kamairicha. Il n'est pas rare qu'à Kyûshû, le thé soit infusé à 90°.
👉 Pour une dégustation optimale, utilisez 3 g de kamairicha avec 100 ml d’eau à 80°, attendez une minute et servez. Pour les deux infusions suivantes, vous pouvez opter pour ces paramètres.
100 ml à 90° pendant 30 secondes
100 ml à 90° pendant 1 minute
Le kamairicha est un thé vert japonais rare, représentant seulement 0,5 % de la production nationale. Originaire de Kyushu, il se distingue par sa méthode de fabrication unique : les feuilles sont chauffées à sec dans un récipient en fer à haute température (300 à 450 °C), selon une technique d’origine chinoise. Contrairement aux thés verts étuvés, cette méthode préserve une saveur douce, légèrement torréfiée, sans astringence, et un parfum délicat. Le résultat : une liqueur jaune-vert, rafraîchissante et onctueuse.
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